L’histoire de leur réintroduction dans les parcs naturels
 
Les observer fait maintenant partie du quotidien des habitants de plusieurs Parcs naturels régionaux, dont ceux des Baronnies provençales et du Vercors.
Cependant, ils avaient disparu de ces régions et il a fallu toute la détermination de passionnés pour permettre leur retour. Ils incarnent la renaissance de la biod versité, un renouveau de la nature elle-même. Découvre l’aventure de leur réintroduction et bien plus encore au travers de ce bel album !
En France, c’est dans la seconde moitié du XXe siècle qu’on acommencé à réintroduire des espèces dans des régions qu’elles avaient quittées. Comme pour les bouquetins, par exemple, l’idée de faire
revenir les vautours répondait d’abord au désir de conserver la richesse des êtres vivants qui peuplent la Terre. Il serait très triste, en effet, de ne plus pouvoir admirer l’infinie variété de la nature !
Mais leur réintroduction va bien au-delà : on a compris que chaque espèce, de la plus minuscule à la plus imposante, joue un rôle dans la nature. Dans un écosystème, chacune est indispensable à la vie
des autres. Et, parce que nous aussi, nous habitons la biosphère, on a compris que l’équilibre des écosystèmes est indispensable à notre propre vie !
La réintroduction des vautours est un grand succès. C’est ce que prouvent l’installation des colonies de vautours fauves, de vautours moines et du gypaète barbu, et le retour du percnoptère.
Ce que cette réussite nous enseigne, c’est une leçon d’optimisme ! Si l’homme a pu mettre en péril la biodiversité au cours de son histoire, il peut aussi travailler à la faire revenir et y réussir. Il lui suffit, pour cela, de se mettre à l’écoute de la nature, de comprendre comment elle fonctionne et de créer les conditions favorables pour qu’elle fournisse elle-même les solutions dont la planète et l’humanité ont besoin. En se considérant lui-même comme un élément de la biodiversité, l’être
humain entre en collaboration avec elle. Et il en retire de nombreux avantages. On a alors raison de dire que « si on aide la nature, elle nous le rend bien » !